You are missing some Flash content that should appear here! Perhaps your browser cannot display it, or maybe it did not initialize correctly.
Compatibilité mode et environnement
L’approche écologique s’intéresse à l’utilisation des ressources et à la limitation des impacts environnementaux. Le système de la mode n’est pas fondé sur la gestion des ressources naturelles mais sur le besoin de l’industrie textile de faire croître son chiffre d’affaires.
Une tendance est en train de se développer, celle de la fast fashion. Vous connaissez la dynamique du fast food où il s’agit de manger assez vite sans avoir à attendre le temps de préparation des mets et plats. La dynamique de la fast fashion est différente, elle consiste à répondre aux attentes des consommateurs friands de visite des magasins de vêtements de manière que d’une fois sur l’autre (environ 2 fois par mois pour les femmes) ils puissent découvrir de nouveaux modèles, les essayer et les acheter. Cette tendance a été initiée par des chaînes internationales de magasins vendant des vêtements à bas prix.
Il est évident que l’impact environnemental ne prend absolument aucune place dans ces considérations stratégiques de ces enseignes.
En réaction, certains fabricants ont proposé l’alternative du Slow wear. Cette initiative en est à ses balbutiements. D’après des professionnels de la mode, le Slow wear donnent la primauté aux vêtements basiques faits pour durer, des vêtements éthiques, voire bio. Pour d’autres, le Slow wear c’est « mieux acheter, mieux consommer, avec une conscience ». C’est le retour aux « basiques » mais « les nouveaux basiques sont éthiques ».
Bref, le Slow wear et la mode ne sont pas antinomiques. C’est pourquoi, « on n’est pas obligé d’être ennuyeux quand on est dans le développement durable » et grâce au Slow wear « on peut au contraire être extrêmement trendy », même si pour l’instant, il reste minoritaire par rapport aux autres courants de mode !