L’aide aux choix pour une consommation durable

Connexion pour le développement d’une consommation responsable

Découvrez des changements possibles sur 5 ans. Ce descriptif, non exhaustif, est donné à titre d’exemple. Chacun a son propre contexte de départ et son propre rythme pour adopter une consommation plus durable.

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Exemple de changements possibles

Valérie

Exemples de changements possiblesAu début de son changement, Valérie a 38 ans. Elle vit en banlieue parisienne, est mariée et a deux enfants de 8 et 10 ans. Elle travaille 4 jours par semaine comme secrétaire médicale et habite à 4 km de son travail. Son mari et elle ont acheté leur appartement il y a 7 ans. Plusieurs reportages sur le changement climatique l’ont sensibilisée au développement durable. Elle est aussi très sensible au problème de «la faim dans le monde ». Elle souhaite agir positivement, au travers de sa consommation, sur le monde qui l’entoure. Elle a pris conscience qu’elle faisait beaucoup de choses par habitude ou par facilité. Elle constate aussi que son mode actuel de consommation ne contribue pas complètement à son épanouissement personnel. Elle veut bien changer ses comportements de consommation mais cela doit se faire sans impact sur son budget. Son mari partage ses convictions.

 

Résultats

  • Empreinte écologique faible
  • Bonne santé physique et mentale
  • Important réseau relationnel…

Changements sur 1 an :

La famille trie ses déchets et achète des fruits et légumes de saison.

  • Valérie s’est documentée sur divers domaines de sa consommation comme l’alimentation. Elle a pris conscience qu’elle :
    - n’avait pas de bonnes habitudes alimentaires ;
    - avait reproduit les mauvaises habitudes de ses parents ;
    - se laissait souvent influencer par des offres publicitaires.
  • Elle a alors adopté une alimentation plus équilibrée et elle se trouve en meilleure forme. Elle fait aussi des listes de courses avant de se rendre dans un magasin (pour ne pas être tentée d’acheter des produits inutiles). Elle constate qu’elle fait des économies (en faisant moins d’achats inutiles et en limitant le gaspillage). Elle remarque également qu’elle gagne aussi du temps (elle fait plus rapidement ses courses).
  • Avec son mari, elle a réalisé une étude de ses dépenses (logement, transport, alimentation…). Elle a constaté que ses 2 voitures engloutissaient 25% du budget du ménage. Valérie a décidé d’aller travailler en vélo (trajet réalisable en moins de vingt minutes) et de vendre une des deux voitures. Cela lui permet de gagner du temps car elle ne subit plus les embouteillages. Elle ressent aussi les bienfaits positifs sur sa forme physique et son moral (cela lui permet de « décompresser » plus rapidement après une journée de travail).
  • L’étude des dépenses a aussi montré que le poste chauffage était important. Son mari et elle ont décidé de baisser de 1 degré la température de leur logement (en passant le thermostat du chauffage de 21 degrés à 20 degrés). Cela va lui permettre de baisser le coût de la facture d’électricité (estimation de 7% de baisse). Elle a aussi appris que trop chauffer n’était pas bon pour la santé de ses enfants (notamment avec le développement des acariens).
  • Valérie a pris une nouvelle habitude : avant un achat, elle se pose la question de l’utilité de celui-ci. Elle évite ainsi les achats d’impulsion de produits dont elle n’a pas forcément besoin. Cela lui permet de mieux gérer son budget. Elle s’est par ailleurs inscrite à un service d’échanges locaux (principe d’échange de services). Elle y a recours pour emprunter du matériel quand elle en a besoin (par exemple, une perceuse). De son côté, elle donne en échange des cours de cuisine (une de ses grandes passions). Cela lui permet de partager des moments de convivialité avec des personnes de son quartier.
  • Pour l’alimentation, Valérie achète maintenant principalement des produits de saison. Pour les connaître elle a investi dans un calendrier des fruits et légumes de saison. Elle a constaté, que, globalement, cela revient moins cher. Elle ne prévoit plus systématiquement de la viande ou du poisson à chaque repas. Cela permet, plusieurs fois par semaine, de tester de nouvelles recettes à base de légumes secs comme les lentilles (pour remplacer la viande et le poisson). Elle constate encore que cela lui fait faire des économies car ces plats reviennent moins chers.
  • Elle avait l’habitude de partir quelques jours 2 à 3 fois par an à Barcelone en avion depuis l’ouverture d’une compagnie « low cost » à 50 km de son domicile. Elle a décidé de ne plus y aller qu’une fois par an en restant plus longtemps sur place. Grâce aux économies faites sur les billets, elle ira passer des week-ends dans une auberge restaurant à 30 km de son domicile. Elle en profitera pour suivre un cours de cueillette de champignons. Cela lui permettra ensuite de pratiquer cette activité en toute autonomie.
  • Le mari de Valérie, qui ne cuisinait jamais, a appris à faire quelques plats avec elle. Il s’occupe maintenant des repas 2 fois par semaine ; ce qui permet à Valérie d’avoir plus de temps libre. Elle en profite pour participer aux actions d’une association de lutte contre la faim dans le monde et pour consacrer plus de temps à une de ses autres passions, la lecture.

Changements sur 3 ans :

Christelle consomme de plus en plus de produits bio

  • Valérie a décidé d’acheter du café et du chocolat équitable. Cela lui revient un peu plus cher mais leur goût est meilleur que ceux qu’elle achetait auparavant. Elle éprouve aussi de la satisfaction à l’idée, que, grâce à son choix, des producteurs peuvent vivre dignement de leur travail.
  • Son mari et elle ont décidé d’installer dans leur appartement des fenêtres dotées d’une isolation plus importante. Elle constate qu’elle a maintenant moins de « sensation de froid ». Elle a donc encore baissé la température de son logement de 1 degré (et de chauffer à 19 degrés). Le coût de l’investissement est amoindri par un crédit d’impôt et elle a pu calculer qu’elle serait gagnante en quelques années.
  • Elle a arrêté d’acheter de l’eau en bouteilles depuis qu’elle a pris le temps de lire le relevé qu’elle reçoit tous les ans sur la qualité de son eau du robinet. Elle a ainsi constaté que cette eau était de bonne qualité. Elle a aussi échangé avec un proche sur l’influence des « lobbies alimentaires » pour inciter à la consommation d’eau en bouteilles. Elle a ainsi compris leur rôle, notamment au travers de la publicité destinée à conditionner le comportement des consommateurs. Comme elle craint encore le goût du chlore, elle a toujours une carafe d’avance au frigo (ce qui permet d’en éliminer le goût). Elle a calculé que grâce à l’arrêt de l’achat de bouteilles d’eau, elle pourra offrir plusieurs spectacles à ses enfants dans l’année.
  • Valérie privilégie l’achat de produits qui sont faits le plus proche possible de son domicile. Elle a pris conscience que cela nécessite moins de transport et donc moins de pollution. Elle choisit de le faire pour les fruits et légumes. Elle privilégie aussi, pour les achats de vêtements, des produits confectionnés en Europe. Elle a appris à connaître les différents labels comme celui « fabriqué en France » et n’hésite pas à se renseigner sur la part du produit qui est réellement fait en France (elle le fait en questionnant les vendeurs ou en allant sur le site internet du fabriquant).
  • Elle a pris goût à l’usage du vélo en ville. Elle est devenue correspondante d’une association locale de défense du vélo. Elle suggère régulièrement  à celle-ci des aménagements qu’il faudrait proposer à sa mairie pour favoriser encore davantage l’usage du vélo dans son quartier.
  • Elle achète de plus en plus de produits bio. Elle constate que souvent leur goût est meilleur. Comme elle achète rarement de plats cuisinés, cela ne lui revient pas plus cher, globalement.
  • Son mari et elle tiennent un budget mensuel des dépenses de la famille. Depuis qu’ils ont fait cela, ils arrivent à économiser tous les mois. Ils ont également décidé de ne pas investir cet argent dans des entreprises dont ils ne souhaitent pas le développement (comme l’armement). Ils ont donc choisi un établissement bancaire qui propose des placements à 100% dans l’économie sociale et solidaire.

Changements sur 5 ans :

Christelle se lance dans la création d’une activité d’aide à domicile.

  • Valérie aimait son travail mais souhaitait avoir davantage encore la possibilité de s’engager dans l’aide aux autres. Son amie d’enfance et elle ont décidé de s’associer pour créer une entreprise d’aide à domicile sous forme de coopérative (SCOP). Valérie travaille plus qu’avant mais a le sentiment de s’épanouir davantage professionnellement. Avec son amie, elle projette de recruter prochainement une personne qui pourra à son tour devenir associée à part égale de son entreprise.
  • Son mari et elle ont décidé de se lancer dans le jardinage. Ils ont pour cela récupéré une parcelle de terrain mis à disposition par une association. Valérie récupère maintenant ses déchets végétaux domestiques pour réaliser du compost destiné à faire de l’engrais. L’association qui fournit le jardin lui a appris comment ne pas utiliser de pesticide. Elle dispose ainsi d’une partie de ses propres légumes bio.
  • Valérie privilégie maintenant les commerces de quartier pour faire ses courses. Depuis ce choix, son mari trouve que les courses vont plus vite qu’avant et s’en charge pratiquement tout le temps. Cela revient parfois un peu plus cher mais les frais de voiture sont réduits et cela évite de la pollution inutile.
  • Elle a toujours aimé la mode vestimentaire et souhaite pouvoir changer une partie de sa garde robe plusieurs fois par an tout en limitant ses achats (le shopping est son petit plaisir). En dehors des achats raisonnés de vêtements neufs (2 ou 3 par an), elle a donc recours régulièrement à des bourses d’échanges de vêtements et la revente sur internet. Elle donne aussi régulièrement les anciens vêtements de ses enfants à des associations.
  • Un de ses proches a eu besoin de plusieurs transfusions sanguines à la suite d’un accident. Elle a pris conscience de l’importance de donner son sang et le fait maintenant chaque trimestre.
  • Elle souhaite réduire l’achat de cadeaux matériels (notamment à Noël). Sensible à leur impact écologique et à leur « surabondance », notamment pour les enfants, elle privilégie donc maintenant l’achat de cadeaux utiles ou immatériels tels que des billets de spectacle.
  • Elle essaie le plus souvent possible de se renseigner sur les pratiques environnementales et sociales du fabriquant ou du distributeur des produits qu’elle achète. Elle va par exemple privilégier des entreprises qui sont actives dans la lutte contre les écarts de salaires entre homme et femme ou encore qui permettent à des femmes d’accéder à des postes de direction. Pour avoir ces informations, elle consulte les sites Internet des entreprises et des sites qui diffusent des documentations à leur sujet. Parfois, par exemple dans les magasins, elle va jusqu’à demander aux salariés leur avis sur leur entreprise. Elle a ainsi décidé de ne plus acheter à certaines entreprises qui sont reconnues pour leur mauvaise responsabilité sociale et environnementale.