L’aide aux choix pour une consommation durable

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Nous vous proposons des "extraits de contenus" qui présentent des informations importantes à connaître pour accompagner votre changement. Ils sont classés en trois thématiques. Ces "références" sont extraites de sites reconnus (pouvoirs publics, organisations internationales, associations…).

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Réduction des déchets et des pollutions : Eau

D’où vient l’eau et pourquoi doit-on l’économiser ?

L’eau est un élément indispensable à la vie. 65% de notre corps est d‘ailleurs constitué d’eau. Elle permet la digestion, l’irrigation et la multiplication des cellules ainsi que l’évacuation des déchets de l’organisme.
L’eau arrose nos cultures, permet le fonctionnement de nos usines et alimente nos robinets. L’homme a donc besoin d’eau potable qui est traitée et contrôlée avant d’arriver au robinet.
L’eau pompée dans le milieu naturel n’est pas directement potable. Elle passe par une usine de traitement qui la rendra consommable. Le traitement de l’eau est variable en fonction de la qualité de l’eau brute prélevée ; en effet, toutes les eaux ne se ressemblent pas car elles sont plus ou moins chargées en nitrates, en calcaire…
Après utilisation par les ménages (douches, machines à laver, toilettes,…) ou les industries, l’eau n’est de nouveau plus potable : elle ne peut être rejetée dans la nature car elle est polluée et chargée de déchets. Par les égouts, elle est envoyée dans une station d’épuration qui ne la rend pas potable, mais suffisamment propre pour être rejetée dans un cours d’eau.
Jadis, l’eau éliminait elle-même sa pollution par auto-épuration naturelle. Aujourd’hui, soumise au développement industriel et urbain et à l’emploi massif de produits chimiques (pesticides, engrais, détergents), l’eau est trop souvent menacée. L’abondance des déchets et des produits toxiques quotidiennement déversés dans les cours d’eau représente un péril d’autant plus grave que, loin de stagner, la consommation d’eau et le rejet d’eau usée progressent de jour en jour.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Eau en péril

Jadis, l'eau éliminait elle-même sa pollution par auto-épuration naturelle.
Aujourd'hui, soumise au développement industriel et urbain et à l'emploi massif de produits chimiques (pesticides, engrais, détergents), l'eau est trop souvent menacée d'asphyxie.

Source/Copyright: Les agences de l'eau

Consommation d'eau au quotidien

L’eau que l’on boit ne représente qu’1% de notre consommation totale d’eau du robinet. Si l’on y ajoute l’eau nécessaire à la préparation des aliments (cuisson, lavage…), ça ne représente encore que 7% de notre consommation totale. La plupart de l’eau que nous consommons à la maison, soit 93%, est utilisée pour l’hygiène corporelle, la chasse d’eau des WC, et diverses tâches ménagères.
Chez lui, à la maison, un Français consomme en moyenne 137 litres d’eau par jour (contre 500 litres environ pour un américain et 15 litres pour un africain).
À la maison, il est intéressant de savoir combien d’eau on utilise pour chaque geste de la vie quotidienne.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Quelques gestes simples pour réaliser des économies et préserver la ressource en eau

- je vérifie, à l’aide de mon compteur, que je n’ai pas de fuite.
- j’installe une douchette économe (et un flexible renforcé car la douchette réduit le débit et augmente la pression) ou un réducteur de débit entre le robinet et le flexible de douche ; si je prévois une installation neuve, je choisis un mitigeur thermostatique.
- j’installe une chasse d’eau à double commande (3/6 l) ou un dispositif pour réduire le volume de mon réservoir.
- j’installe des réducteurs de débit (appelés aérateurs ou mousseurs) sur les becs des lavabos et de l’évier ; Si j’envisage une installation neuve, je choisis des mitigeurs à double butée.
- je remplace mes anciens lave-linge et lave-vaisselle par des modèles récents économes en eau et en énergie ;
- je récupère l’eau de pluie pour arroser mon jardin, nettoyer ma voiture.
- je ne jette pas mes huiles de vidange, huiles ménagères, herbicides et autres rejets de produits polluants dans le réseau d’eaux usées (évier), la fosse sceptique (toilettes) ou la rivière car c’est interdit. Une collecte municipale de ces déchets est certainement en place.
- j’évite les engrais chimiques et les pesticides au jardin pour éviter que l’eau se charge en pollution.
- je choisis un détergent écologique car les phosphates contenus dans certains détergents classiques peuvent causer la surfertilisation (eutrophisation) des fleuves et des lacs...

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Eau : seule boisson indispensable

Parce que l’eau est la seule boisson indispensable !
C’est également la moins chère !

Source/Copyright: INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé)

Consommation d'eau du robinet

L’eau du robinet est certes potentiellement contaminée par différents polluants tels que pesticides, nitratres, plomb, micro-organismes… mais elle fait l’objet de nombreux contrôles et les contaminations, lorsqu’elles existent, sont généralement de très faible niveau : l’eau est donc de bonne qualité sanitaire sur la grande majorité du territoire français.
Pour connaître la qualité de l’eau du robinet chez soi, il est possible de se renseigner auprès de la mairie dont on dépend ou bien auprès de la DDASS de son département (direction départementale des affaires sanitaires et sociales) qui effectue les contrôles. La qualité de l’eau du robinet de nombreuses communes est aussi consultable sur Internet.
Il suffit de laisser l’eau du robinet s’aérer dans une carafe et de la placer quelques heures dans le réfrigérateur pour faire disparaître son éventuel goût chloré.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Consommation d'eaux en bouteille

On trouve deux types d’eaux en bouteille, les eaux minérales, issues de sources reconnues d’intérêt public situées dans des zones protégées et les eaux de sources qui proviennent de nappes phréatiques non polluées, profondes ou protégées des rejets liés aux activités humaines, industrielles ou agricoles. Ces eaux ne doivent pas subir de traitement, à l’exception éventuellement de regazéification avec leur propre gaz des eaux naturellement gazeuses.
7 milliards de bouteilles sont achetées chaque année, ce qui représente 200 000 tonnes de déchets dont la moitié seulement est recyclée, l’autre part dans le circuit des ordures ménagères, pour être incinérée ou entreposée en décharge. Pour cette raison, il est préférable de réduire sa consommation d’eau en bouteille et de se limiter à des grands conditionnements de 2 ou 5 litres si l’on est tenu d’en consommer.
L’eau du robinet est certes potentiellement contaminée par différents polluants tels que pesticides, nitratres, plomb, micro-organismes… mais elle fait l’objet de nombreux contrôles et les contaminations, lorsqu’elles existent, sont généralement de très faible niveau : l’eau est donc de bonne qualité sanitaire sur la grande majorité du territoire français.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Consommation de vins et de bières

 Si l’on examine les impacts environnementaux de la bière tout au long de son cycle de vie, on réalise que cette boisson n’est pas forcément des plus écologiques, à commencer par ses matières premières, orge, malt, blé, éventuellement riz, issues la plupart du temps de l’agriculture intensive. Il existe quelques bières bio : les matières premières et leur transformation sont contrôlées par des organismes officiels qui attestent du respect du label "biologique". La production de bière proprement dite est aussi à l’origine d’une forte consommation d’eau.
L’impact le plus significatif de la culture du raisin est lié à l’usage de pesticides : les vignes représentent 5 % de la surface agricole mais 20% des pesticides utilisés en France. Les organisations de défense de l’environnement dénoncent le fait que les vins issus de raisins non bio contiennent des résidus de pesticides.
Ecologiques ou pas, toutes ces boissons alcoolisées sont évidemment à consommer avec modération…

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Consommation de jus de fruits et de sodas  

La consommation de boissons sucrées, jus ou soda, a considérablement augmenté en un demi-siècle. L’excès de consommation de boissons sucrées est d’ailleurs associé à une augmentation de l’obésité chez les enfants : les plus populaires de ces boissons contiennent en effet beaucoup de sucres, soit l’équivalent de 6 à 8 morceaux de sucre pour une canette de 33 cl, c’est-à-dire plus de 150 cal. Mais ce n’est pas là l’unique défaut de ces produits…
Consommées quotidiennement en lieu et place de l’eau du robinet, ces boissons sucrées génèrent d’importants volumes de déchets, dont une partie seulement est recyclée, bouteilles en verre, cannettes en acier ou aluminium, briquettes, gobelets en plastique …Plus les conditionnements sont petits, plus le volume d’emballages augmente … en même temps que le volume des déchets.
Un quart des jus consommés sont des jus d’oranges, fruit très peu produit en France et donc majoritairement importé pour la fabrication des jus. Les productions de ces oranges au Brésil (premier producteur mondial), au Mexique, à Cuba, au Costa Rica sont fortement industrialisées, ont recours à la mécanisation et aux pulvérisations de traitement chimiques, avec à la clé émissions de CO2 et pollution de l’air et des eaux. Les conditions de travail dans ces pays sont souvent dénoncées car les ouvriers sont mal payés, pour des longues heures de travail et une exposition aux produits de traitement potentiellement toxiques. Pour le consommateur, le choix de produits issus du commerce équitable, permet d’avoir la garantie que de telles pratiques n’ont pas lieu dans les plantations où sont produits les fruits utilisés pour la fabrication des jus.
Jus de fruits et sodas, sont à la même enseigne en ce qui concerne le transport (comme tout produit alimentaire industriel) et les consommations d’eau : les usines où les boissons sont élaborées ou conditionnées consomment beaucoup d’eau pour laver, rincer, climatiser...

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Consommation de café et de chocolat

Les plantations de caféiers et de cacaoyers favorisent la déforestation, poussent à la perte de la biodiversité, notamment la disparition de nombreuses espèces d’oiseaux et sont associées à un usage intensif de pesticides, synonymes de dégradation des sols et de pollution des eaux. L’expansion des cacaoyers est la norme : quand la plantation n’offre plus de rendement, que les sols sont épuisés, on replante plus loin.
Les deux types de plantations sont aussi associés à une gestion reposant sur l’exploitation de la main d’œuvre, sans garanties de salaires décents, dans des conditions de travail particulièrement éprouvantes, souvent dénoncée par les organisations humanitaires ou de développement. Qui plus est, la valorisation de la matière première est souvent réalisée dans les pays développés et non dans les pays de production, qui se trouvent ainsi privés des revenus les plus lucratifs de la chaine de production.
En fin de course, il ne faut pas oublier que le café et le chocolat, consommés sous toutes les formes, contribuent à la masse de déchets : gobelets jetables, dosettes en aluminium pour le café, emballage papier, plastique, aluminium et petits conditionnements pour les produits de grignotage à base de chocolat.

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Que contient l’eau usée ?

L’eau usée regroupe les eaux grises, issus des dispositifs de lavage (bain, douche, évier, lave-linge, lave-vaisselle), et les eaux vannes ou eaux noires, provenant des toilettes. L’eau contient tout ce qu’on y a mis dedans : détergents, résidus de nourriture, produits chimiques, matières fécales, urines, autres matières organiques (cheveux, peau)...
Le rôle des installations d’assainissement est d’épurer l’eau avant de la remettre dans le milieu naturel. Même la station la plus performante n’est pas capable d’épurer l’eau à plus de 80 %. Pour certains composés, l’épuration est impossible (cas des médicaments ou de certains résidus de cosmétique).

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Dispositifs d’assainissement des eaux

L’assainissement collectif concerne la majorité des foyers. Les rejets sont collectés dans un réseau d’égout et acheminés vers une station d’épuration.
L’assainissement non collectif est une mini station d’épuration individuelle. Il est réglementé et est présent dans les zones sans assainissement collectif. Les eaux sont prétraitées dans des bacs de dégraissage et de dessablage, décantées puis subissent ou non un traitement bactérien avant d’être épandues dans le sol où elles finissent leur épuration.

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Rejets de produits cosmétiques dans l’eau

Les rejets de produits cosmétiques dans l’eau après usage (douche, bain) pose quelques interrogations. Il n’est pas aussi évident que cela, que les substances soient filtrées par les dispositifs d’assainissement. Ces substances se retrouvent alors dans les milieux naturels (nappe phréatique, rivières et mer).

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Pollution de l'eau par les produits jetables

Beaucoup de produits jetables finissent leur vie dans les toilettes au lieu d’être jetés à la poubelle, principalement les serviettes et les tampons hygiéniques, mais aussi couches pour bébé, coton-tiges, lingettes, etc.
Une partie de ces déchets sont retirés de l’eau lors de l’opération de dégrillage dans les stations d’épuration. Une autre cependant passe au travers des mailles et se retrouve dans le milieu naturel (objets flottants ou trop petits). Au cours de leur séjour dans l’eau, ces déchets rejettent des composés chimiques par dissolution, comme les parfums et les antibactériens qui imprègnent les lingettes, augmentant d’autant la charge polluante.
Ces macro-déchets représentent 7 à 10 % des macro-déchets retrouvés en milieu marin. Ils constituent un danger pour la faune aquatique qui les ingère.

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Sport et consommation d’eau

D’après les statistiques, les sportifs consomment plus de 200 l d’eau par jour contre environ 150 en moyenne. Cela vient sans doute de prises de douche plus nombreuses, de l’augmentation de fréquence des lessives. De plus, l’utilisation des gels douches s’est généralisée dans les douches des salles de sport. Souvent sur-dosé et plus long à rincer, le gel douche réclame plus d’eau dans son emploi et rejette plus de tensioactifs dans les égouts que le savon.

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Rationaliser la fréquence du lavage du linge  

 Le lavage du linge permet de rendre le linge propre et sain, en éliminant les tâches, les odeurs et les micro-organismes. La tendance actuelle est de laver le linge après une seule utilisation et d’utiliser une variété de produits chimiques pas toujours aussi sympathiques que les publicitaires voudraient le faire croire.
Le lavage utilise de l’eau, des détergents et détériore le linge. Il est donc utile à plusieurs niveaux d’en rationaliser la fréquence. Mise à part le linge de corps, le changement quotidien de vêtements n’est pas requis. Le moyen le plus sûr pour réutiliser son linge est une bonne aération qui permet le séchage et la destruction des micro-organismes.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Lessive plus écologique

La consommation d’eau et d’électricité sera la même que votre machine soit peu ou bien remplie. La fonction demie-charge consomme proportionnellement plus de ressources qu’en pleine charge.
Il existe désormais des produits écologiques (ou à moindre impact sur l’environnement) substituant chacun des produits « classiques ». Le principe de nettoyage reste le même, basé sur la chimie. Les produits écologiques répondent à des exigences de biodégradabilité et privilégient les composants d’origine végétale, il existe une catégorie d’écolabel européen pour les lessives.
Avant toute chose, rationalisons le lavage et diminuons la quantité de détergent. Les balles de lavage, par leur action mécanique de battage, et les anticalcaires magnétiques apportent une aide intéressante. Avec leur emploi, une lessive requiert 2 à 5 fois moins de produit détergent et l’élimination des adoucissants.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.