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Nous vous proposons des "extraits de contenus" qui présentent des informations importantes à connaître pour accompagner votre changement. Ils sont classés en trois thématiques. Ces "références" sont extraites de sites reconnus (pouvoirs publics, organisations internationales, associations…).

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Réduction des déchets et des pollutions : Produits d'entretien

Les risques avec les produits d’entretien

Quoi que nous fassions, où que nous nous trouvions, nous sommes exposés à la saleté et aux produits et méthodes qui permettent de s’en défaire. Attention, s’il n’existe pas de méthode de nettoyage sans impact pour l’environnement, cela ne signifie pas que toutes se valent, vous avez vraiment le choix entre des produits clairement néfastes pour vous-même et l’environnement, et des produits à effet plus modéré.
Que nettoyez-vous ?
- le linge, à la main parfois, à la machine la plupart du temps,
- la vaisselle, avec vos mains, un liquide adapté, pour un contact alimentaire,
- le sol, les murs et les vitres, avec des outils appropriés et plus ou moins de produits,
- les sanitaires, avec vos mains, des produits.
A quoi l’environnement et vous-mêmes êtes exposés ?
- produits sur la peau,
- gaz,
- pollution de l’eau,
- atteinte de la faune aquatique.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Problèmes d'environnement avec les produits de nettoyage et les lessives

Pollution de l’air : Les solvants (perchloréthylène, trichloréthylène, essence F et autres dérivés pétrochimiques) sont très volatiles et se dégradent lentement. Ils émettent des COV (composés organiques volatiles), précurseurs de l’ozone troposphérique. Les pressings pour leurs activités de nettoyage à sec sont considérés comme des installations classées pour la protection de l’environnement et sont donc surveillés en conséquence. Les personnes travaillant dans ces activités bénéficient d’un suivi particulier en terme de santé du travail.
Pollution de l’eau : Les détergents sont souvent sur-dosés. Il s’en retrouve une proportion encore active dans les égouts, les stations d’épuration et le milieu naturel. Les tensioactifs perturbent fortement les écosystèmes en abaissant la tension superficielle de l’eau sur de grandes étendues, en modifiant les échanges gazeux entre l’eau et l’atmosphère et en s’attaquant aux cellules des organismes aquatiques. Comme ils restent en surface, les détergents sont rabattus sur la terre avec les embruns, où ils attaquent la végétation et les insectes.

Source/Copyright: INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques)

Dangers des antibactériens

Si les bactéries sont omniprésentes, elles sont rarement pathogènes. La cuisine, la salle de bain et les toilettes demandent une attention particulière car leur humidité offrent un milieu humide propice à la prolifération des bactéries. Il convient aussi d’éliminer toute source de contamination en contact avec les aliments. Enfin, des bactéries dangereuses (Escherichia coli) sont contenues dans nos excréments.
Doit-on utiliser des antibactériens ? Non sauf dans le cas de maladie contagieuse.
Un lavage avec un détergent suffit à éliminer les bactéries et les biofilms. L’antibactérien ou l’eau de Javel doit de toute façon être appliqué après nettoyage. L’usage des antibactériens est très dangereux car il favorise l’apparition de bactéries résistantes en laissant des résidus actifs après usage sur les surfaces nettoyées. Ils ont aussi un effet néfaste sur les dispositifs de traitement biologique des eaux usées.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Propreté et odeur

D’aussi loin que l’on puisse étudier l’Homme, on retrouve des preuves ou traces de l’existence du souci de paraître (bijoux, fards, vêtements décorés, bijoux, accessoires...).
Aujourd’hui, le nettoyage est une préoccupation quotidienne, qu’il s’agisse du corps, des vêtements, de l’habitat, des ustensiles...
La propreté est l’état de ce qui est sans tâche, sans poussières et débarrassé de sa micro-faune. La propreté se vérifie à l’œil nu, à l’odeur et au toucher. Nous sommes très attaché, dans nos cultures occidentales, à l’ « odeur de propre » alors que le propre n’a pas d’odeur. Les fabricants de détergents usent de parfums pour satisfaire cette quête et brandissent cette « odeur de propre » comme argumentaire commercial majeur, sans préciser que les parfums peuvent être toxiques et allergènes.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Produits d'entretien et pollution

 Les produits d’entretien sont souvent dans les premiers incriminés quand on parle de la pollution des eaux. 50 % des phosphates rejetées dans les eaux françaises proviennent des produits d'entretien des ménages. Beaucoup de ces produits contiennent des substances chimiques qui nuisent à l’environnement mais aussi à la santé (irritation des yeux, problèmes respiratoires, allergies…).

Source/Copyright: ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie)

Réglementation des détergents avec  tensioactifs ou agents de surface

Les détergents contiennent des produits appelés tensioactifs, ou agents de surface, permettant de réduire la tension superficielle des liquides et de favoriser ainsi le mouillage de surfaces pour en favoriser le nettoyage. Ces substances peuvent avoir des effets toxiques sur la faune et la flore aquatique. Ils sont donc soumis, depuis les années 1970, à une réglementation européenne basée sur cinq directives. A l’époque le principal objectif de cette réglementation était d’éviter la formation de mousse dans les cours d’eau, preuve trop visible de la présence de tensioactifs dans l’environnement. Le règlement N°648/2004 simplifie la réglementation en remplaçant les cinq directives et renforce la notion de biodégradation [1]. La législation devient ainsi plus restrictive puisqu’elle inclut tous les types de tensioactifs et impose aux détergents des méthodes d’essais plus strictes portant sur la biodégradabilité finale, et non plus initiale, en imposant qu’elle soit de 60% minimum après 28 jours.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Alternatives aux lessives phosphatées

Vous utilisez quotidiennement des lessives phosphatées que ce soit pour le linge ou pour le lave-vaisselle. Le phosphate libéré pendant l’utilisation provoque le développement d’algues dans les rivières, et asphyxie au propre comme au figuré les populations aquatiques.
Depuis 1991, le taux de phosphate dans les lessives est limité à 20%, cela limite réellement leur impact mais l’annule pas encore.
La solution : prenez une lessive sans phosphate, presque toutes les enseignes de grande distribution proposent une gamme de lessive sans phosphate. Pour la vaisselle ces lessives sont plus rares à trouver. Les produits écologiques sont sans phosphates.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Alternatives aux liquides vaisselle avec des tensioactifs

Vous n’avez à la maison que le fabuleux liquide vaisselle qui sent bon le pin des landes. Il dégraisse sans que vous ayez à frotter vos plats et, de plus, sa mousse est agréable à regarder. Ce produit contient des tensioactifs qui certes dégraissent et moussent mais dégradent les rivières avec un effet sur la santé des espèces qui y vivent. Les tensioactifs décollent la salissure et la maintiennent en surface jusqu’à sont évacuation dans les eaux usées. Ils ont le même effet dans le milieu naturel. Les tensioactifs peuvent faire éclater les œufs des espèces animales et peuvent également asphyxier une rivière. Une pellicule peut se former en surface et bloquer la dissolution de l’oxygène dans l’eau.
La solution : prenez des produits sans tensioactifs, à base d’acide gras. Les références commerciales ne sont pas aussi nombreuses que pour la lessive sans phosphate. Sinon, à l’expérience vous vous apercevrez qu’un produit qui ne mousse pas n’est pas moins efficace. Vous trouverez donc des produits à base d’huile de colza, de lin ou de coprah qui répondent à ces critères.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Alternatives pour détacher au white spirit

Pour les traces tenaces, vous utilisez spécifiquement le white spirit, car comme dirait votre grand’mère « du gras, du white !! ou de la peinture, du white !! etc…). Très répandu chez les bricoleurs invétérés, le white spirit comme d’autres solvants (acétone) est néfaste à plusieurs titres. En contact il agresse la peau, irrite les yeux, provoque des maux de tête, indirectement c’est un gaz polluant  qui impacte fortement les personnes plus fragiles (enfants, personnes âgées…).
La solution : utilisez des solvants d’origine végétale. Ces solvants même d’origine végétale auront un effet sur votre peau, vos yeux et la pollution atmosphérique. Le meilleur choix serait donc de ne pas faire appel à ces produits, quelle que soit leur origine.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.

Les détergents responsables

- Les détergents écologiques labellisés offrent la garantie d’une meilleure dégradabilité.
- Ils se composent, autant que possible, de bases naturelles renouvelables et plus douces pour l’environnement.
- Préférez les produits secs, ne nécessitant pas de conservateurs, plus concentrés, non ou peu emballés.
- Pour les détergents liquides, choisissez les formules les plus concentrées, que vous diluerez pour l’emploi.

Source/Copyright:  DOLCETA  site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.