En France plus de 13 millions de foyers (sur les 23 millions que compte le pays) possèdent un jardin. Les jardiniers du dimanche sont donc nombreux et parmi eux, beaucoup cultivent, outre des plantes ornementales, de quoi nourrir leur famille, du moins en partie. Ils utiliseraient 8 % des pesticides utilisés en France, essentiellement des désherbants. Ces particuliers qui ont parfois la main lourde, ou tout simplement, ne sont pas conscients des risques encourus, seraient responsables de 25 % de la pollution des rivières. Outre ces effets nocifs sur l’environnement, des effets sur la santé ne sont pas exclus et pas seulement sur la personne qui applique ces produits puisque ces produits sont capables de se diffuser un peu partout, via les chaussures ou tout simplement le vent ou les courants d’air.
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Réduction des déchets et des pollutions : Jardinage
Pollution au jardin
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Le jardin sans traitement chimique
Ces produits ne sont souvent pas indispensables : un jet d’eau suffit à faire tomber les cochenilles des plantes, des arbres et des arbustes ; planter des œillets d’Inde, de la ciboulette, des oignons, de l’ail, du basilic, et autres plantes semblables éloignent certaines espèces d’insectes par leur odeur et les sécrétions de leurs racines…
À usage égal, les produits biologiques tels que le fumier, la corne broyée, le guano, les cendres de bois, la poudre d’os... (en respectant les dosages) sont vivement recommandés, car ils sont moins nocifs pour l’environnement et la santé.
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Lutter avec des moyens naturels contre les herbes indésirables et les parasites
Arracher manuellement les herbes indésirables régulièrement, c’est éviter qu’elles ne grainent et prolifèrent. Pour lutter naturellement, il faut pailler les plants avec des feuilles, des herbes ou des écorces de pin ou bien biner régulièrement le terrain.
Les insectes parasites peuvent également être éliminés d’un jardin par des moyens naturels :
- En les enlevant à la main (cocons et œufs de chenille, pucerons...).
- En posant un filet anti-insectes sur les fruits et légumes.
- En mettant à contribution les auxiliaires naturels : les coccinelles (disponibles chez un jardinier, leurs larves sont très friandes de pucerons...).
- En adoptant certaines plantes qui éloignent les pucerons : œillets d’Inde, menthe, thym, sarriette...
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Récupération de l'eau
Pour arroser un jardin, la tombée du jour est le moment idéal car l’évaporation est moins forte ce qui me permet de faire une économie d’eau de 50 % en moyenne pour la même efficacité. En binant la terre avant, l’arrosage sera encore plus efficace. De même, le pied des plants peut être paillé pour limiter l’évaporation.
Pour l’arrosage, l’eau de pluie peut également être récupérée à partir des gouttières dans des bacs, ou mieux, des citernes. Par ailleurs, un gazon que l’on laisse pousser un peu plus haut devient plus résistant à la sécheresse et économise l’eau d’arrosage.
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