L’aide aux choix pour une consommation durable

Connexion pour le développement d’une consommation responsable

Nous vous proposons des "extraits de contenus" qui présentent des informations importantes à connaître pour accompagner votre changement. Ils sont classés en trois thématiques. Ces "références" sont extraites de sites reconnus (pouvoirs publics, organisations internationales, associations…).

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Prévention contre les risques

Réduire sa vulnérabilité aux risques

Chacun doit prendre conscience que, à son niveau en tant que propriétaire, locataire ou plus simplement citoyen, il peut contribuer à se protéger efficacement et diminuer sa propre vulnérabilité.

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Définition générale du risque majeur

Les différents types de risques auxquels chacun de nous peut être exposé sont regroupés en 5 grandes familles :
- les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique
- les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriel, nucléaire, biologique, rupture de barrage...
- les risques de transports collectifs (personnes, matières dangereuses) sont des risques technologiques. On en fait cependant un cas particulier car les enjeux (voir plus bas) varient en fonction de l'endroit où se développe l'accident
- les risques de la vie quotidienne (accidents domestiques, accidents de la route...)
- les risques liés aux conflits.
Seules les trois premières catégories font partie de ce qu'on appelle le risque majeur.
Deux critères caractérisent le risque majeur :
- une faible fréquence : l'homme et la société peuvent être d'autant plus enclins à l'ignorer que les catastrophes sont peu fréquentes
- une énorme gravité : nombreuses victimes, dommages importants aux biens et à l'environnement.
Les risques liés aux conflits sont apparentés aux risques majeurs : en effet, dans notre société développée, ils sont caractérisés par ces deux critères.

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La vulnérabilité des personnes

Nous sommes exposés au risque lorsque nous sommes surpris par l'événement, que nous croyons à tort être en lieu sûr et que nous ne pouvons atteindre à temps un refuge.
Notre vulnérabilité dépend de :
- Notre connaissance préalable du phénomène (information préventive) ;
- Les caractéristiques du phénomène (intensité, rapidité, étendue…) ;
- Nos conditions d'exposition ou au contraire d'abri (intérieur ou extérieur d'un bâtiment, d'un véhicule, résistance du lieu refuge, obscurité, froid, sommeil) ;
- L'importance de notre formation préalable aux premiers gestes de sécurité ;
- Notre comportement pendant le phénomène.

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La vulnérabilité des biens

Pour le particulier, les biens comprennent essentiellement l'habitation et son contenu. Leur vulnérabilité dépend de leur nature, de leur localisation et de leur résistance intrinsèque.

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Bénéfices et limites de la croissance économique

La forte croissance économique impulsée par le progrès scientifique a permis d’améliorer le bien-être économique et social de milliards d’individus. Or, tous les pays ne sont pas concernés par cette évolution. L’expression « rapports Nord-Sud », née dans les années 70, désigne les rapports entre les pays développés (ceux du Nord) et les pays en développement (ceux du Sud) et évoque la nécessité d’un rééquilibrage économique entre ces deux pôles. Selon le PNUD, l‘écart entre les 20% les plus riches de la population mondiale et les 20% les plus pauvres est passé d‘un rapport de 1 à 32 en 1960 à un rapport de 1 à 74 en 2000. Le patrimoine des 225 personnes les plus riches de la planète dépasse le revenu de 2,5 milliards de personnes, soit 47 % de la population mondiale. De telles inégalités sont sources de conflits pour l‘accès ou la prise de contrôle des ressources disponibles (eau, énergie, terres arables, richesses minières) et des pratiques de délocalisation incontrôlables susceptibles de conduire à un « dumping social ».

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Conséquences de la facilité d’accès à une ressource

La facilité d’accès à une ressource, si elle nous simplifie la vie, a des conséquences fâcheuses sur son usage. La ressource devient courante et perd sa valeur précieuse. La facilité entraîne le gaspillage. La consommation moyenne d’eau augmente d’un facteur 200 si elle est courante. En éliminant l’énergie humaine directe (pour l’eau, puisage, déplacement depuis la source, …) nécessaire à l’approvisionnement de l’eau ou d’une ressource, son usage se fait beaucoup plus intensif.

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Avancées technologiques et réflexions éthiques

Il est indispensable que les avancées technologiques soient accompagnées d’une réflexion éthique. La culture de plantes OGM par exemple fait toujours l’objet des débats, même au sein des scientifiques. Parmi les arguments des deux parties, les partisans voient les plantes OGM comme une réponse à la crise alimentaire dans le monde, alors que les contradicteurs craignent une contamination des espèces biologiques qui amènerait à un déséquilibre environnemental. Le développement des nanotechnologies suscite aussi un questionnement éthique quant aux effets qu’elles pourraient avoir sur la santé et sur l’environnement et par l’utilisation qui pourrait en être faite dans d’autres domaines. Il est donc nécessaire d’avoir un équilibre dans l’utilisation des technologies afin d’en tirer le meilleur parti possible au bénéfice du plus grand nombre d’utilisateurs et dans le respect de l’environnement.

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Risques de trop de rationaliser la production alimentaire

Alors qu’il existe sur terre plus de 30.000 espèces végétales comestibles, 90 % des denrées consommées dans le monde sont fournies par une trentaine d’espèces seulement, dont le blé, le riz et le soja. La modernisation de l’agriculture a en effet conduit à sélectionner des espèces à haut rendement et à abandonner des espèces traditionnelles, avec comme résultat une formidable perte de biodiversité. Outre l’uniformisation des goûts et saveurs, la conséquence est la dépendance à une poignée de variétés, situation qui encourage à l’usage de produits phytosanitaires pour préserver les récoltes : si un agent pathogène s’attaque à nos monocultures de blé par exemple, c’est toute partie de notre alimentation qui risque de disparaître. La dégradation de l’environnement et la pression démographique concourent aussi à faire disparaître des espèces animales ou végétales domestiques et sauvages. Les personnes possédant un jardin pourront redécouvrir des variétés de fruits et légumes anciennes dont ils trouveront les graines chez des revendeurs spécialisés ou dans des bourses d’échange. Celles qui n’ont pas la chance de pouvoir cultiver leur propre potager pourront introduire de la variété dans leur alimentation et retrouver des légumes oubliés tels que potimarrons, topinambours, et autres pommes de terre anciennes régionales, achetés de préférence auprès de cultivateurs de leur région.

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Surproduction et faim dans le monde

Même si des problèmes de malnutrition existent aussi dans les pays développés au sein des populations défavorisées, la faim dans le monde concerne essentiellement les pays en développement, en particulier une trentaine de pays d’Afrique subsaharienne, notamment la Somalie. Cette situation doit pour beaucoup au système des subventions agricoles versées par les pays riches à leur système agricoles, et à l’écoulement des stocks de surproduction européens et nord-américains dans les pays en développement, qui rend non compétitives les agricultures de ces dernières et ne concourt pas à leur développement.

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Progrès sur la sécurité alimentaire et risques sur la santé

Avec le développement d’une industrie alimentaire de pointe, on pourrait s’attendre à des effets bénéfiques pour la santé des pays industrialisés. Pourtant, on admet aujourd’hui que c’est bien la modernisation de notre société, notamment de son industrie alimentaire, qui est à l’origine de la plus grave épidémie du 21ème siècle : l’obésité. D’abord repéré aux Etats-Unis, puis dans la plupart des pays européens, ce fléau concerne aussi des pays en transition comme le Mexique ou la Chine. D’après l’Organisation mondiale de la santé, on estime qu’un enfant européen sur 10 sera obèse d’ici à 2010.
Actuellement 20 % des enfants sont en surpoids et parmi ceux-ci, plus d’un sur trois est obèse. Les enfants obèses ont plus de risques de développer de souffrir de diabète de type 2, d’hypertension ou de troubles du sommeil. Ils ont aussi plus de risques de rester obèse à l’âge adulte.
La consommation accrue de produits gras et sucrés, de sodas, de confiserie et de produits raffinés ainsi que la consommation insuffisante de fruits et légumes, associées à des dépenses énergétiques insuffisantes (peu d’exercice physique, chauffage excessif des locaux) expliquent en grande partie le développement de l’obésité chez les enfants et les adultes.

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Lire les informations des produits pour ne pas systématiquement gaspiller

On la reconnaît à la mention « A consommer de préférence avant le :… ». Passé cette date, le produit risque de perdre en qualité et en goût mais sa consommation ne met pas en danger la santé. Il n’est donc pas interdit de vendre des produits dont la DLUO est dépassée.

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Avoir une hygiène raisonnée

L’hygiène est l’ensemble des principes et des pratiques qui visent à conserver la santé et à assurer l’intégrité des fonctions de l’organisme. La question de l’hygiène intervient au croisement d’une pratique privée et domestique le plus souvent et publique dans la mesure où l’approche collective permet d’éviter la propagation de maladies.
Le cheminement a été laborieux depuis l’antiquité pour arriver au niveau d’hygiène actuel même si certains le considèrent comme très perfectible au risque de vouloir vivre dans un univers aseptisé.
Les travaux de Pasteur, ainsi que les évolutions scientifiques du début du 20e siècle ont permis de comprendre les mécanismes de contagion de nombreuses maladies et ont ainsi permis de donner une base scientifique à l’hygiène.
Ainsi les gestes d’hygiène sont avant tout des gestes permettant d’éviter les maladies contagieuses et d’éviter leur transmission au sein de la population.

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Excès du bien paraître et risques de santé

Le bien paraître ne va pas toujours dans le sens d’une bonne santé. L’exemple le plus frappant est l’obsession de la minceur extrême qui entraîne souvent des problèmes de santé, de désociabilisation, jusqu’à la mort dans les cas les plus graves. La pratique de sport dans le but de sculpter son corps peut aussi avoir des issues fatales quand elle tourne à l’obsession et qu’elle est assortie de prise d’hormones ou d’anabolisants de synthèse.

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Bénéfices et limites de la croissance économique

La forte croissance économique impulsée par le progrès scientifique a permis d’améliorer le bien-être économique et social de milliards d’individus. Or, tous les pays ne sont pas concernés par cette évolution. L’expression « rapports Nord-Sud », née dans les années 70, désigne les rapports entre les pays développés (ceux du Nord) et les pays en développement (ceux du Sud) et évoque la nécessité d’un rééquilibrage économique entre ces deux pôles. Selon le PNUD, l‘écart entre les 20% les plus riches de la population mondiale et les 20% les plus pauvres est passé d‘un rapport de 1 à 32 en 1960 à un rapport de 1 à 74 en 2000. Le patrimoine des 225 personnes les plus riches de la planète dépasse le revenu de 2,5 milliards de personnes, soit 47 % de la population mondiale. De telles inégalités sont sources de conflits pour l‘accès ou la prise de contrôle des ressources disponibles (eau, énergie, terres arables, richesses minières) et des pratiques de délocalisation incontrôlables susceptibles de conduire à un « dumping social ».

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Mal se protéger des risques sur un jardin et nouveaux risques

En France plus de 13 millions de foyers (sur les 23 millions que compte le pays) possèdent un jardin. Les jardiniers du dimanche sont donc nombreux et parmi eux, beaucoup cultivent, outre des plantes ornementales, de quoi nourrir leur famille, du moins en partie. Ils utiliseraient 8 % des pesticides utilisés en France, essentiellement des désherbants. Ces particuliers qui ont parfois la main lourde, ou tout simplement, ne sont pas conscients des risques encourus, seraient responsables de 25 % de la pollution des rivières. Outre ces effets nocifs sur l’environnement, des effets sur la santé ne sont pas exclus et pas seulement sur la personne qui applique ces produits puisque ces produits sont capables de se diffuser un peu partout, via les chaussures ou tout simplement le vent ou les courants d’air. Que l’on ait un jardin d’ornement ou un potager, il est préféré de tolérer les mauvaises herbes (voir par exemple la brochure de Mauvaises herbes, on vous aime ! www.mce-info.org), d’utiliser moins de produits chimiques potentiellement toxiques et de préférer les produits naturels comme par exemple le purin d’ortie pour se débarrasser des pucerons (voir sur le site de France Nature Environnement comment jardiner sans produits chimiques de synthèse).

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