D’aussi loin que l’on puisse étudier l’Homme, on retrouve des preuves ou traces de l’existence du souci de paraître (bijoux, fards, vêtements décorés, bijoux, accessoires...).
Aujourd’hui, le nettoyage est une préoccupation quotidienne, qu’il s’agisse du corps, des vêtements, de l’habitat, des ustensiles...
La propreté est l’état de ce qui est sans tâche, sans poussières et débarrassé de sa micro-faune. La propreté se vérifie à l’œil nu, à l’odeur et au toucher. Nous sommes très attaché, dans nos cultures occidentales, à l’ « odeur de propre » alors que le propre n’a pas d’odeur. Les fabricants de détergents usent de parfums pour satisfaire cette quête et brandissent cette « odeur de propre » comme argumentaire commercial majeur, sans préciser que les parfums peuvent être toxiques et allergènes.
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Réduction des déchets et des pollutions : Hygiène corporelle et santé
Propreté et odeur
Source/Copyright: DOLCETA site d’éducation en ligne à la consommation de la Commission européenne.
Différence entre un produit cosmétique et un médicament
Un produit cosmétique est conçu pour résoudre des problèmes d’hygiène et d’esthétique alors que le médicament a des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines.
Les produits de beauté ou de soin sont destinés à « l’entretien du corps humain ». Des gammes de produits permettent de tenir compte des spécificités de la peau : à l’air en permanence (visage, main) ou souvent couverte (reste du corps).
Ainsi on trouve des produits pour le visage (entretien, nettoyage, maquillage), le reste du corps (ventre, jambe, pieds) et les cheveux (coloration, nettoyage, entretien).
Les différentes catégories : les produits d’hygiène et de toilette (savons, gels douche, shampooings, déodorants, dentifrices), le maquillage, les produits de soin (crèmes, lotions, sérums…), les produits pour les cheveux (soin des cheveux, colorations capillaires), les parfums, les produits de protection solaire, entre autres, sont tous des "produits cosmétiques" au sens de la loi.
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Bonnes pratiques pour les produits de l’hygiène personnelle
Produits et ustensiles de l’hygiène personnelle quelques recommandation :
- Corps : Savon, gel douche, perles de bains, ... Gant de toilette, éponge de toilette, Exfoliant
- Cheveux
- Dents : Brosse à dents, Dentifrice, Produits anti-plaques, antibactériens
- Oreilles etc.
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Surdosage des crèmes
Il n’est pas rare de voir différents manuels ou articles insister sur l’utilisation régulière des produits. Par exemple, tel auteur vante l’importance des soins du soir, cela crée un rituel qui facilite l’endormissement …Les produits externes nécessitent l’usage d’applicateurs soit humain (les doigts et la main) soit externe jetable (coton démaquillant, …) ou réutilisable (brosse, …). L’usage des mains s’accompagne souvent d’un massage qui peut avoir des effets bénéfiques sur la peau.Plus grande est la quantité de crème appliquée, plus grande est l’efficacité ?Non, la peau a ses limites d’absorption, nul besoin de la surcharger. En revanche, être régulier dans l’application et suivre la gestuelle recommandée par les producteurs est un élément de bon sens surtout si on ajoute l’adaptation aux sensations ressenties..
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Surdosage des détergents
Nous avons tendance à surdoser les détergents. Une habitude qui coûte cher aux biotopes aquatiques. Il reste encore 20 à 50 % de tensioactifs en sortie de station d’épuration et on considère que les effluents doivent être dilués de 30 à 100 fois pour que la dégradation naturelle s’opère dans de bonnes conditions. Voici quelques pistes pour limiter le surdosage :
- L’utilisation de détergents durs (savon, shampooing savon, savon à barbe, poudre dentifrice, etc.) est plus facile à doser à condition de ne pas trop le frotter à chaque fois !
- Pour les détergents liquides, diluez-les dans un autre récipient avant usage.
- Le shampooing peut être dilué à 1 partie pour 3. Secouez le flacon et servez-vous de mousse, c’est beaucoup plus facile à étaler et vous pourrez réduire votre consommation (et pollution) à 300 – 400 ml par an !
- En général, dosez moins que les consignes.
-Fiez-vous à la mousse (pour les produits moussants). Un détergent ne mousse plus quand toutes ses molécules tensioactives sont « occupées ». En commençant avec une faible dose, vous pourrez l’augmenter petit à petit en fonction de la disparition de la mousse.
- Evitez les produits en dosettes (ils sont toujours adaptés au pire des cas !).
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Réduction des déchets de brosses à dents
Produit jetable (mais non à usage unique) par excellence, les brosses à dents génèrent à elles seules 1250 t de déchets plastiques non recyclables chaque année.
Ce volume peut être considérablement réduit par l’usage d’une brosse à tête interchangeable. Il existe par ailleurs des brosses à dent à tête interchangeable et en soie naturelle.
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Couches culotte jetables
L’évolution vers les couches culotte jetables répond à une double demande d‘hygiène et de réduction du temps de travail domestique. Elles sont apparues en 1956, à l’aube de la généralisation du travail des femmes et à l’heure de l’explosion de la production de masse des biens de consommations. Leur impact environnemental est énorme. Jusqu’à l’âge de propreté, vers 2 ans et demi, on estime qu’un bébé génère 1 tonne de déchets non recyclables rien qu’en couches, qui devraient mettre entre 200 à 500 ans à se dégrader si elles sont enfouies.
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Fabrication maison de cosmétiques
La fabrication maison de cosmétiques doit prendre en compte les questions d’hygiène et de conservation.
L’ensemble des bases doit être consommé rapidement, surtout si elles sont aqueuses, sous peine de gaspillage.
L’achat groupé est une bonne solution.
La préparation manuelle d’un masque facial à partir de produits frais est une activité qui participe à la détente et au bien-être.
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