L’emballage idéal

L’emballage idéal n’existe pas mais on sait, produit par produit, que certains conditionnements valent mieux que d’autres : ainsi, pour le lait, le distributeur suisse Migros a démontré, à l’aide d’une Analyse de cycle de vie, que le sachet souple (peu courant en France) est préférable d’un point de vue environnementale à la « brique », elle même supérieure à la bouteille en PET (polyéthylène téréphtalate). On dispose rarement de telles informations et le choix est donc difficile pour le consommateur qui retiendra quand même que plus le conditionnement est fractionné (petites bouteilles, sachets individuels, mono-doses), plus la facture environnementale est lourde. On évite donc les conditionnements individuels … sauf si l’on est célibataire !
Quel que soit l’emballage choisi, il faut penser à le trier correctement lorsqu’on le jette puisque le verre, le carton, l’acier, l’aluminium et la plupart des plastiques sont recyclables et sont triés pour être effectivement recyclés dans la plupart des agglomérations françaises aujourd’hui. Le Grenelle de l’environnement initié par les pouvoirs publics a d’ailleurs fixé un objectif à horizon 2012 pour le recyclage des emballages ménagers, soit passer de 60 % de taux de recyclage tel qu’en 2006 à 75 % en 2012.